Louis LE MIGNOT, 18321855 (âgé de 23 ans)

Bataille de l Alma près Sébastopol 20.09.1855.jpg
Nom
Louis /LE MIGNOT/
Prénom(s)
Louis
Préfixe du nom de famille
LE
Nom de famille
MIGNOT
Naissance
Déclarant : Augustin LE MIGNOT (âgé de 30 ans) — père
Événement
Loi Soult
21 mars 1832
Note : Loi Soult du 21 mars 1832 : Pour parer à la stagnation des engagements, le Ministre de la guerre fait voter une loi imposant un service d’une durée de sept ans tout en maintenant le tirage au sort. La désignation du contingent se fait en fonction de la population des départements et par tirage au sort au chef lieu de canton en séance publique devant le sous-préfet et des maires du canton, avec et la possibilité d'acheter un remplaçant.. Les inscrits ou leurs représentants habilités sont appelés dans l'ordre du tableau de recensement et doivent prendre un numéro dans une urne. Le tirage s'arrête quand le contingent prévu est atteint.
Naissance d’un frère
Naissance d’une sœur
Naissance d’un frère
Naissance d’un frère
Régime politique
Gouvernement Provisoire de 1848
25 février 1848
Régime politique
IIe République
4 novembre 1848
1er président de la République Française
Louis-Napoléon Bonaparte
10 décembre 1848
Naissance d’une sœur
Empereur des Français
Napoléon III
4 décembre 1852
Militaire
Incorporation comme Voltigeur pour une durée de 7 ans
vers 1854
Institution : 1er Bataillon du 80ème Régiment d' Infanterie de Ligne de l' Armée d' Orient
Note : Dans son sens militaire, le voltigeur est un fantassin porté en première ligne par un cavalier qui le prend en croupe. Plus généralement, le terme désigne les unités d’infanterie légère d’une compagnie d’élite destinée à agir en tirailleur en avant de la ligne d’un bataillon. La Garde impériale a eu jusqu’à 19 régiments de voltigeurs. Il est alors le fin tireur de l'armée française, mais plus faible au corps à corps.
Guerre de Crimée
Débarquement à Eupatoria en Crimée
14 septembre 1854
Note : La guerre de Crimée opposa de 1853 à 1856 la Russie à une coalition formée de l'Empire ottoman, de la France, du Royaume-Uni et du royaume de Sardaigne. Provoqué par l'expansionnisme russe et la crainte d'un effondrement de l'Empire ottoman, le conflit se déroula essentiellement en Crimée autour de la base navale de Sébastopol. Il s'acheva par la défaite de la Russie formalisée par le traité de Paris. (lien WIKI: http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Crimée )
Guerre de Crimée
Note : La bataille de l'Alma qui se déroule pendant la journée du 20 septembre 1854 sur les rives du fleuve l'Alma près de Sébastopol, est considérée comme la première grande bataille de la guerre de Crimée. Elle voit les forces franco-britanno-turques du maréchal de Saint-Arnaud et de Lord Raglan emporter la victoire sur l'armée russe du prince-général Menchikov qui y perdit environ 6000 soldats contre 3300 du côté de la coalition. Les zouaves de « l'Armée d'Afrique » issus principalement de l'Afrique du nord de l'empire colonial français joueront un rôle décisif dans les dernières heures de cette bataille. (lien WIKI: http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_l'Alma )
Guerre de Crimée
Note : La bataille de Balaklava est un affrontement qui eut lieu le 25 octobre 1854 entre l'armée russe et une coalition franco-britanno-turco-piémontaise qui assiégeait la ville de Sébastopol lors de la guerre de Crimée. Elle s'acheva sans véritable vainqueur. (Lien Wiki: http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Balaklava )
Guerre de Crimée
Note : La bataille d'Inkerman eut lieu le 5 novembre 1854, près d'Inkerman, entre l'armée russe et une coalition franco-britannique lors de la guerre de Crimée. (Lien WIKI: http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d'Inkerman )
Gerre de Crimée
Siège de Sébastopol Printemps
1855
Note : Les deux camps continuaient d'étendre et de renforcer leurs défenses autour de Sébastopol ; selon l'historien Orlando Figes, les Alliés et les Russes creusèrent près de 120 kilomètres de tranchées durant les onze mois du siège. Hormis quelques escarmouches et coups de main plus ou moins importants, le front fut assez calme durant les premiers mois de l'année 1855 et le siège se transforma en une routine monotone qui se traduisit parfois par des actes de fraternisation entre les belligérants. Pour passer le temps, les soldats jouaient aux cartes, organisaient des courses de chevaux ou des pièces de théâtre et n'hésitaient pas à abuser de la boisson ; 5 546 soldats britanniques, soit près de 15% des troupes britanniques, furent ainsi jugés en cour martiale pour des actes commis alors qu'ils étaient ivres. L'arrivée du printemps et de températures plus douces remonta le moral des Alliés tandis que les défaillances de la logistique britannique furent en partie comblées par l'arrivée de commerçants privés fournissant, à des prix exorbitants, tout ce que voulaient les soldats. Les Britanniques construisirent également une voie ferrée de dix kilomètres depuis le port de Balaklava jusque sur les hauteurs pour faciliter l'approvisionnement en munitions. L'achèvement de ce chemin de fer à la fin du mois de mars arriva juste à temps pour une nouvelle préparation d'artillerie qui débuta le 9 avril, le Lundi de Pâques. Durant dix jours, les Alliés tirèrent près de 160 000 obus sur la ville, qui tuèrent ou blessèrent 4 712 défenseurs. De leur côté, les Russes répliquèrent avec plus de 80 000 projectiles et réparèrent hâtivement leurs défenses en préparation d'un assaut jugé imminent. Ce dernier n'eut pas lieu car les Alliés étaient en désaccord sur la stratégie à adopter. Canrobert proposait en effet d'occuper toute la Crimée afin d'isoler complètement les assiégés. Cette opération aurait l'avantage d'exploiter la supériorité de l'infanterie et de son armement comme cela avait été le cas à Alma et à Inkerman. Lord Raglan y était néanmoins opposé car il considérait que la chute de la ville était imminente et que cette offensive laisserait trop peu de troupes pour s'opposer à une possible sortie des Russes. Le plan fut par conséquent abandonné, à la colère des Français, tandis que les Russes indiquèrent par la suite qu'ils furent surpris que les Alliés n'aient pas essayé de couper leurs lignes de ravitaillement dans l'isthme de Perekop. Déçu par le manque de coopération des Britanniques et isolé au sein de son état-major, Canrobert abandonna le commandement des troupes françaises à Aimable Pélissier le 16 mai. Ce dernier était résolu à concentrer tous ses efforts sur la prise de Sébastopol et une offensive fut planifiée contre les positions russes au Sud-Est. Les Français devaient prendre le Mamelon-Vert, une colline fortifiée ou se trouvait une redoute. Cette dernière était située à l'extérieur des murs de la ville et protégeait la tour Malakoff et son puissant bastion de 350 mètres de large dominant le port. La cible des Britanniques étaient les Carrières qui abritaient également une redoute protégeant le Grand Redan. L'attaque débuta le 7 juin après une préparation d'artillerie d'une journée. Menée par les zouaves, l'infanterie française prit d'assaut le Mamelon-Vert sous un feu nourri et entreprit d'escalader les murs de la redoute. Les combats à l'intérieur se firent au corps-à-corps et la fortification changea d'occupants à plusieurs reprises durant la journée. Les Britanniques affrontèrent les mêmes difficultés dans les Carrières mais lorsque la dernière contre-attaque russe fut repoussée le matin du 8 juin, les Alliés contrôlaient les deux positions. L'assaut avait fait plusieurs milliers de victimes dans les deux camps mais la prise de Malakoff et du Grand Redan annonçaient des pertes encore plus lourdes. En effet, les assaillants devraient progresser sur plusieurs centaines de mètres à découvert dans un terrain difficile avant de déployer leurs échelles sur les murs des fortifications, de vaincre les défenseurs et de repousser les contre-attaques russes ; les Français s'attendaient ainsi à ce que la moitié des attaquants soient tués avant même d'atteindre la fortification. Le matin du 18 juin, les vagues de fantassins français et britanniques furent décimées par les Russes qui s'attendaient à une telle attaque et s'étaient préparés en conséquence. L'assaut tourna rapidement au désastre et les pertes s'élevèrent à un millier d'hommes pour les Britanniques et à près de 6 000 pour les Français. Déjà affecté par les critiques concernant sa gestion de la campagne, Raglan développa une grave dépression après ce fiasco et mourut le 28 juin du choléra. Après l'échec des assauts contre Malakoff et le Grand Redan, le siège reprit son cours avec ses duels d'artillerie et ses travaux de terrassement mais le pessimisme gagna les troupes alliées qui craignaient de devoir passer un second hiver sur place. L'épuisement entraîna des troubles que les soldats qualifièrent de « folie des tranchées » aujourd'hui désignés sous l'expression de syndromes de stress post-traumatique. La situation des 75 000 Russes assiégés par 100 000 Français, 45 000 Britanniques, 15 000 Sardes et 7 000 Ottomans n'était pas meilleure. L'approvisionnement de la ville fut encore réduit quand les Alliés attaquèrent et occupèrent la péninsule de Taman à l'est de la Crimée à la fin du printemps. Cela provoqua d'importantes pénuries de nourriture, d'eau et de munitions ; les artilleurs reçurent ainsi l'ordre de ne tirer qu'un seul obus pour quatre tirés par les Alliés tandis que les rations furent divisées par deux. Le moral des troupes fut également réduit par la perte de leurs deux principaux commandants : Totleben fut grièvement blessé lors d'un bombardement le 22 juin et Nakhimov fut mortellement blessé par balles le 28 juin. Ces conditions provoquèrent un accroissement sensible du nombre de désertions, jusqu'à une vingtaine par jour, et des mutineries auraient été brutalement réprimées. (Lien WIKI: http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Crimée#Printemps_1855 )
Décès
Cause du décès : suite amputation
Adresse : Hôpital militaire de Constantinople (Pera).
Note : Du registre de l' hôpital a été extrait ce qui suit: Le Sieur Louis LE MIGNOT, voltigeur au 1 er Bataillon du 80ème Régiment d' Infanterie de Ligne de l' Armée d' Orient, immatriculé au Corps sous le N° 6219, né le 26 janvier 1932 à Bourbriac, Canton du dit Département des Côtes du Nord, fils d' Augustin et de Anne LE MEUR, est entré au dit hôpital le 19 du mois de juin de l' an 1855 et y est décédé le 8 du mois de juillet 1855, à deux heures du soir par suite d' amputation. Je soussigné Officier d' administration comptable du dit hôpital certifie le présent extrait véritable et conforme au registre du décès du dit hôpital, fait à Constantinople le 8 juillet 1855; signé MONNIOL. Nous, sous-Intendant Militaire chargé de la police de l' hôpital de Constantinople certifions que la signature ci-dessus est bien celle de M. MONNIOT, Officier d' administration Comptable, et que foi doit y être ajoutée. fait à Constantinople le 8 juillet 1855. Signé : A. DEM...? La copie est dument scellée. Retranscris le 11.05.1856 au Registre des décès de Bourbriac.
Famille avec les parents
père
media/LE MIGNOT Augustin X 13.02.1828 LE MEUR Marguerite (P11).jpg
18021896
Naissance : 24 janvier 1802FRANCE;Bretagne;Côtes-d'Armor;Bourbriac 22013
Décès : avant 1896
mère
media/LE MIGNOT Augustin X 13.02.1828 LE MEUR Marguerite (P11).jpg
18101896
Naissance : 21 août 1810FRANCE;Bretagne;Côtes-d'Armor;Bourbriac 22013
Décès : avant 1896
Mariage civil Mariage civil13 février 1828FRANCE;Bretagne;Côtes-d'Armor;Bourbriac 22013
17 mois
grande sœur
18291902
Naissance : 2 juillet 1829 27 18 FRANCE;Bretagne;Côtes-d'Armor;Bourbriac 22013
Décès : 6 novembre 1902FRANCE;Bretagne;Côtes-d'Armor;Bourbriac 22013
3 ans
lui
Bataille de l Alma près Sébastopol 20.09.1855.jpg
18321855
Naissance : 26 janvier 1832 30 21 FRANCE;Bretagne;Côtes-d'Armor;Bourbriac 22013
Décès : 8 juillet 1855TURQUIE;Région de Marmara;Istanbul 34
5 ans
petit frère
1836
Naissance : 7 décembre 1836 34 26 FRANCE;Bretagne;Côtes-d'Armor;Bourbriac 22013
22 mois
petite sœur
1838
Naissance : 30 septembre 1838 36 28 FRANCE;Bretagne;Côtes-d'Armor;Bourbriac 22013
5 ans
petit frère
1843
Naissance : 19 mai 1843 41 32 FRANCE;Bretagne;Côtes-d'Armor;Bourbriac 22013
2 ans
petit frère
1845
Naissance : 7 octobre 1845 43 35 FRANCE;Bretagne;Côtes-d'Armor;Bourbriac 22013
5 ans
petite sœur
media/recencement Bourbriac 1901 LANDOUAR -MIGNOT.jpg
1850
Naissance : 21 août 1850 48 40 FRANCE;Bretagne;Côtes-d'Armor;Bourbriac 22013
Naissance

Témoins: Louis PEMIGUER (38 ans, laboureur), Pierre GUILLAUME (30 ans, laboureur).

Événement

Loi Soult du 21 mars 1832 : Pour parer à la stagnation des engagements, le Ministre de la guerre fait voter une loi imposant un service d’une durée de sept ans tout en maintenant le tirage au sort. La désignation du contingent se fait en fonction de la population des départements et par tirage au sort au chef lieu de canton en séance publique devant le sous-préfet et des maires du canton, avec et la possibilité d'acheter un remplaçant.. Les inscrits ou leurs représentants habilités sont appelés dans l'ordre du tableau de recensement et doivent prendre un numéro dans une urne. Le tirage s'arrête quand le contingent prévu est atteint.

Militaire

Dans son sens militaire, le voltigeur est un fantassin porté en première ligne par un cavalier qui le prend en croupe. Plus généralement, le terme désigne les unités d’infanterie légère d’une compagnie d’élite destinée à agir en tirailleur en avant de la ligne d’un bataillon. La Garde impériale a eu jusqu’à 19 régiments de voltigeurs. Il est alors le fin tireur de l'armée française, mais plus faible au corps à corps.

Guerre de Crimée

La guerre de Crimée opposa de 1853 à 1856 la Russie à une coalition formée de l'Empire ottoman, de la France, du Royaume-Uni et du royaume de Sardaigne. Provoqué par l'expansionnisme russe et la crainte d'un effondrement de l'Empire ottoman, le conflit se déroula essentiellement en Crimée autour de la base navale de Sébastopol. Il s'acheva par la défaite de la Russie formalisée par le traité de Paris. (lien WIKI: http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Crimée )

Guerre de Crimée

La bataille de l'Alma qui se déroule pendant la journée du 20 septembre 1854 sur les rives du fleuve l'Alma près de Sébastopol, est considérée comme la première grande bataille de la guerre de Crimée. Elle voit les forces franco-britanno-turques du maréchal de Saint-Arnaud et de Lord Raglan emporter la victoire sur l'armée russe du prince-général Menchikov qui y perdit environ 6000 soldats contre 3300 du côté de la coalition. Les zouaves de « l'Armée d'Afrique » issus principalement de l'Afrique du nord de l'empire colonial français joueront un rôle décisif dans les dernières heures de cette bataille. (lien WIKI: http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_l'Alma )

Guerre de Crimée

La bataille de Balaklava est un affrontement qui eut lieu le 25 octobre 1854 entre l'armée russe et une coalition franco-britanno-turco-piémontaise qui assiégeait la ville de Sébastopol lors de la guerre de Crimée. Elle s'acheva sans véritable vainqueur. (Lien Wiki: http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Balaklava )

Guerre de Crimée

La bataille d'Inkerman eut lieu le 5 novembre 1854, près d'Inkerman, entre l'armée russe et une coalition franco-britannique lors de la guerre de Crimée. (Lien WIKI: http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d'Inkerman )

Gerre de Crimée

Les deux camps continuaient d'étendre et de renforcer leurs défenses autour de Sébastopol ; selon l'historien Orlando Figes, les Alliés et les Russes creusèrent près de 120 kilomètres de tranchées durant les onze mois du siège. Hormis quelques escarmouches et coups de main plus ou moins importants, le front fut assez calme durant les premiers mois de l'année 1855 et le siège se transforma en une routine monotone qui se traduisit parfois par des actes de fraternisation entre les belligérants. Pour passer le temps, les soldats jouaient aux cartes, organisaient des courses de chevaux ou des pièces de théâtre et n'hésitaient pas à abuser de la boisson ; 5 546 soldats britanniques, soit près de 15% des troupes britanniques, furent ainsi jugés en cour martiale pour des actes commis alors qu'ils étaient ivres. L'arrivée du printemps et de températures plus douces remonta le moral des Alliés tandis que les défaillances de la logistique britannique furent en partie comblées par l'arrivée de commerçants privés fournissant, à des prix exorbitants, tout ce que voulaient les soldats. Les Britanniques construisirent également une voie ferrée de dix kilomètres depuis le port de Balaklava jusque sur les hauteurs pour faciliter l'approvisionnement en munitions. L'achèvement de ce chemin de fer à la fin du mois de mars arriva juste à temps pour une nouvelle préparation d'artillerie qui débuta le 9 avril, le Lundi de Pâques. Durant dix jours, les Alliés tirèrent près de 160 000 obus sur la ville, qui tuèrent ou blessèrent 4 712 défenseurs. De leur côté, les Russes répliquèrent avec plus de 80 000 projectiles et réparèrent hâtivement leurs défenses en préparation d'un assaut jugé imminent. Ce dernier n'eut pas lieu car les Alliés étaient en désaccord sur la stratégie à adopter. Canrobert proposait en effet d'occuper toute la Crimée afin d'isoler complètement les assiégés. Cette opération aurait l'avantage d'exploiter la supériorité de l'infanterie et de son armement comme cela avait été le cas à Alma et à Inkerman. Lord Raglan y était néanmoins opposé car il considérait que la chute de la ville était imminente et que cette offensive laisserait trop peu de troupes pour s'opposer à une possible sortie des Russes. Le plan fut par conséquent abandonné, à la colère des Français, tandis que les Russes indiquèrent par la suite qu'ils furent surpris que les Alliés n'aient pas essayé de couper leurs lignes de ravitaillement dans l'isthme de Perekop. Déçu par le manque de coopération des Britanniques et isolé au sein de son état-major, Canrobert abandonna le commandement des troupes françaises à Aimable Pélissier le 16 mai. Ce dernier était résolu à concentrer tous ses efforts sur la prise de Sébastopol et une offensive fut planifiée contre les positions russes au Sud-Est. Les Français devaient prendre le Mamelon-Vert, une colline fortifiée ou se trouvait une redoute. Cette dernière était située à l'extérieur des murs de la ville et protégeait la tour Malakoff et son puissant bastion de 350 mètres de large dominant le port. La cible des Britanniques étaient les Carrières qui abritaient également une redoute protégeant le Grand Redan. L'attaque débuta le 7 juin après une préparation d'artillerie d'une journée. Menée par les zouaves, l'infanterie française prit d'assaut le Mamelon-Vert sous un feu nourri et entreprit d'escalader les murs de la redoute. Les combats à l'intérieur se firent au corps-à-corps et la fortification changea d'occupants à plusieurs reprises durant la journée. Les Britanniques affrontèrent les mêmes difficultés dans les Carrières mais lorsque la dernière contre-attaque russe fut repoussée le matin du 8 juin, les Alliés contrôlaient les deux positions. L'assaut avait fait plusieurs milliers de victimes dans les deux camps mais la prise de Malakoff et du Grand Redan annonçaient des pertes encore plus lourdes. En effet, les assaillants devraient progresser sur plusieurs centaines de mètres à découvert dans un terrain difficile avant de déployer leurs échelles sur les murs des fortifications, de vaincre les défenseurs et de repousser les contre-attaques russes ; les Français s'attendaient ainsi à ce que la moitié des attaquants soient tués avant même d'atteindre la fortification. Le matin du 18 juin, les vagues de fantassins français et britanniques furent décimées par les Russes qui s'attendaient à une telle attaque et s'étaient préparés en conséquence. L'assaut tourna rapidement au désastre et les pertes s'élevèrent à un millier d'hommes pour les Britanniques et à près de 6 000 pour les Français. Déjà affecté par les critiques concernant sa gestion de la campagne, Raglan développa une grave dépression après ce fiasco et mourut le 28 juin du choléra. Après l'échec des assauts contre Malakoff et le Grand Redan, le siège reprit son cours avec ses duels d'artillerie et ses travaux de terrassement mais le pessimisme gagna les troupes alliées qui craignaient de devoir passer un second hiver sur place. L'épuisement entraîna des troubles que les soldats qualifièrent de « folie des tranchées » aujourd'hui désignés sous l'expression de syndromes de stress post-traumatique. La situation des 75 000 Russes assiégés par 100 000 Français, 45 000 Britanniques, 15 000 Sardes et 7 000 Ottomans n'était pas meilleure. L'approvisionnement de la ville fut encore réduit quand les Alliés attaquèrent et occupèrent la péninsule de Taman à l'est de la Crimée à la fin du printemps. Cela provoqua d'importantes pénuries de nourriture, d'eau et de munitions ; les artilleurs reçurent ainsi l'ordre de ne tirer qu'un seul obus pour quatre tirés par les Alliés tandis que les rations furent divisées par deux. Le moral des troupes fut également réduit par la perte de leurs deux principaux commandants : Totleben fut grièvement blessé lors d'un bombardement le 22 juin et Nakhimov fut mortellement blessé par balles le 28 juin. Ces conditions provoquèrent un accroissement sensible du nombre de désertions, jusqu'à une vingtaine par jour, et des mutineries auraient été brutalement réprimées. (Lien WIKI: http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Crimée#Printemps_1855 )

Décès

Du registre de l' hôpital a été extrait ce qui suit: Le Sieur Louis LE MIGNOT, voltigeur au 1 er Bataillon du 80ème Régiment d' Infanterie de Ligne de l' Armée d' Orient, immatriculé au Corps sous le N° 6219, né le 26 janvier 1932 à Bourbriac, Canton du dit Département des Côtes du Nord, fils d' Augustin et de Anne LE MEUR, est entré au dit hôpital le 19 du mois de juin de l' an 1855 et y est décédé le 8 du mois de juillet 1855, à deux heures du soir par suite d' amputation. Je soussigné Officier d' administration comptable du dit hôpital certifie le présent extrait véritable et conforme au registre du décès du dit hôpital, fait à Constantinople le 8 juillet 1855; signé MONNIOL. Nous, sous-Intendant Militaire chargé de la police de l' hôpital de Constantinople certifions que la signature ci-dessus est bien celle de M. MONNIOT, Officier d' administration Comptable, et que foi doit y être ajoutée. fait à Constantinople le 8 juillet 1855. Signé : A. DEM...? La copie est dument scellée. Retranscris le 11.05.1856 au Registre des décès de Bourbriac.