Roger LANDOUAR, 19131992 (âgé de 79 ans)

Nom
Roger /LANDOUAR/
Prénom(s)
Roger
Nom de famille
LANDOUAR
Naissance
Naissance d’une sœur
Événement
Photo
vers 1916
Événement
Photo
vers 1920
11ème président de la République Française
Paul Deschanel
18 février 1920
12ème président de la République Française
Alexandre Millerand
23 septembre 1920
Parti Communiste Français
Naissance du Parti Communiste Français
25 décembre 1920
Note : Congrès de Tours
Décès de la mère
Mariage d’un parent
Naissance d’une demi-sœur
13ème président de la République Française
Gaston Doumergue
13 juin 1924
Décès de la grand-mère paternelle
Événement
Photo
vers 1928
Naissance d’une demi-sœur
Profession
Patissier
vers 1930
Note : Il a travaillé sur des navires de croisière.
14ème président de la République Française
Paul Doumer
13 juin 1931
15ème président de la République Française
Albert Lebrun
10 mai 1932
Front populaire
Victoire du Peuple
3 mai 1936
Note : https://fr.wikipedia.org/wiki/Front_populaire_%28France%29
Guerre civile
Guerre civile d’Espagne
17 juillet 1936
Note : https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d%27Espagne
Régime politique
Gouvernement de Vichy
11 juillet 1940
Décès d’une sœur
LA RELÈVE
La relève STO
1942
Note : Roger part en Allemagne dans suite à la déclaration du 22 juin 1942 et Pierre LAVAL et appelée « la Relève » , dont le principe consiste à échanger un prisonnier qui rentrerait en France, contre trois ouvriers français qui partiraient en Allemagne.

Roger part en Allemagne dans suite à la déclaration du 22 juin 1942 et Pierre LAVAL et appelée « la Relève » , dont le principe consiste à échanger un prisonnier qui rentrerait en France, contre trois ouvriers français qui partiraient en Allemagne.
Pour en savoir plus suivez ce lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Relève_(régime_de_Vichy)

Cette initiative étant également un échec, le « service du travail obligatoire », dit « STO », est instauré.
Le service du travail obligatoire (STO) fut, durant l’occupation de la France par l’Allemagne nazie, la réquisition et le transfert vers l’Allemagne de centaines de milliers de travailleurs français contre leur gré, afin de participer à l’effort de guerre allemand que les revers militaires contraignaient à être sans cesse grandissant (usines, agriculture, chemins de fer, etc.). Les personnes réquisitionnées dans le cadre du STO étaient hébergées, accueillies dans des camps de travailleurs localisés sur le sol allemand. Il fut instauré par la loi du 16 février 1943, faisant suite au relatif échec des politiques de volontariat et du système dit de relève, qui aboutit à la présence en 1942, de 70 000 travailleurs venus de France en Allemagne, très en deçà des exigences de l'Occupant1.

L’Allemagne nazie imposa au gouvernement de Vichy la mise en place du STO, pour essayer de compenser le manque de main-d'œuvre dû à l’envoi d'un grand nombre de soldats allemands sur le front de l'Est, où la situation ne cessait de se dégrader. De fait, les travailleurs forcés français sont les seuls d’Europe à avoir été requis par les lois de leur propre État et non par une ordonnance allemande. C'est une conséquence indirecte de la plus grande autonomie négociée par le gouvernement de Vichy comparativement aux autres pays occupés, qui ne disposaient plus de gouvernement propre.

L'exploitation de la main-d'œuvre française par le IIIe Reich a concerné des travailleurs obligatoires (les requis du STO), des travailleurs volontaires attirés par la rémunération ou « prélevés » dans les entreprises dans le cadre de la Relève ainsi que les prisonniers de guerre. Un total de 600 000 à 650 000 travailleurs français fut acheminé vers l'Allemagne entre juin 1942 et juillet 1944 auquel s'ajoutait la partie des soldats prisonniers retenus de force dans le pays, dont le nombre initial s'élevait à 1 850 000 hommes. Les travaux de recherche citent le chiffre de 1 500 000 Français — prisonniers, réquisitionnés du STO, volontaires — qui auraient travaillé en Allemagne entre 1942 et 19452. La France fut le troisième fournisseur de main-d'œuvre forcée du Reich après l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) et la Pologne et fut le pays qui lui donna le plus d'ouvriers qualifiés.

Les requis ont fait partie jusque dans les années 1970 des « oubliés » de la Seconde Guerre mondiale, concurrencés sur le plan mémoriel par d'autres victimes de guerre, qui avaient été plus héroïques ou plus victimes qu'eux, notamment les prisonniers de guerre français, les déportés politiques et les victimes de la Shoah. Les premiers travaux de recherche sur la réquisition pour le travail ne sont lancés au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) que dans les années 1970 et ne se développeront que dans les années 1990. Les STO ont parfois dû faire face au reproche de n'avoir pas désobéi et d'être partis en Allemagne renforcer le potentiel de la main-d'œuvre du IIIe Reich.

Au moment de leur rapatriement en France, les requis tiennent à être considérés comme des déportés du travail mais la concurrence mémorielle explique qu'ils se voient interdire l'utilisation de cette dénomination. Après une longue bataille parlementaire et judiciaire, les associations d'anciens requis du travail obligatoire obtiennent, par décret du 16 octobre 2008, la dénomination officielle de victimes du travail forcé en Allemagne nazie mais celle de déportés du travail est refusée le 28 mars 2011 par la Cour de Cassation. Lire la suite sur Wikipedia suivez ce lien: https://fr.wikipedia.org/wiki/Service_du_travail_obligatoire_(France)

Guerre
Seconde Guerre mondiale
de 3 septembre 1939 à 8 mai 1945
Note : https://fr.wikipedia.org/wiki/Seconde_Guerre_mondiale
Régime politique
Gouvernement Provisoire de la République Française
2 juin 1944
Régime politique
IVe République
24 octobre 1946
16ème président de la République Française
Vincent Auriol
16 janvier 1947
Profession
Facteur
vers 1950
Employeur : PTT
17ème président de la République Française
René Coty
16 janvier 1954
Régime politique
Ve République
5 octobre 1958
18ème président de la République Française
Charles de Gaulle
8 janvier 1959
Décès du père
Enterrement du père
Cemetery : Cimetière de Cachan dans la Sépulture de Famille
19ème président de la République Française
Georges Pompidou
20 juin 1969
20ème président de la République Française
Valéry Giscard d’Estaing
27 mai 1974
21ème président de la République Française
François Mitterrand
21 mai 1981
INDI:_WT_OBJE_SORT
media/LUCAS Pierre Marie + 3.11.1878 (p270).jpg
media/LUCAS Pierre Marie + 3.11.1878 (p270).jpg
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Roger Landouar Année 1935 le 20 Janvier
Roger Landouar Année 1935 le 20 Janvier
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Roger Landouar
Roger Landouar
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Roger Landouar au STO
Roger Landouar au STO
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Roger Landouar en Pâtissier
Roger Landouar en Pâtissier
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Roger Landouar en Facteur
Roger Landouar en Facteur
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Roger Landouar Année 1913-1992
Roger Landouar Année 1913-1992
Décès
Adresse : Hôpital de Villejuif 14, avenue Paul Vaillant Couturier 94800 Villejuif
Sépulture
Famille avec les parents
père
media/LANDOUAR Louis Marie ° 13.07.1887 (P38).jpg
18871965
Naissance : 13 juillet 1887 46 38 FRANCE;Bretagne;Côtes-d'Armor;Calanhel 22024
Décès : 24 février 1965FRANCE;Île-de-France;Val-de-Marne;Le Kremlin-Bicêtre 94043
mère
media/GUYOT Léonie Eulalie ° 12.02.1883 (P11).jpg
18831921
Naissance : 12 février 1883 30 31 FRANCE;Bretagne;Côtes-d'Armor;Sévignac 22337
Décès : 3 mars 1921FRANCE;Île-de-France;Paris;Paris-15e 75115
Mariage civil Mariage civil19 septembre 1912FRANCE;Île-de-France;Paris;Paris-15e 75115
7 mois
lui
Roger Landouar Année 1935 le 20 Janvier
19131992
Naissance : 8 avril 1913 25 30 FRANCE;Île-de-France;Paris;Paris-15e 75115
Décès : 23 mai 1992FRANCE;Île-de-France;Val-de-Marne;Villejuif 94076
21 mois
petite sœur
Simone Eugénie Landouar & Roger Landouar
19141941
Naissance : 23 décembre 1914 27 31 FRANCE;Île-de-France;Paris;Paris-06e 75106
Décès : 27 juin 1941FRANCE;Île-de-France;Paris;Paris-14e 75114
La famille du père avec Marie Jeanne GANNE
père
media/LANDOUAR Louis Marie ° 13.07.1887 (P38).jpg
18871965
Naissance : 13 juillet 1887 46 38 FRANCE;Bretagne;Côtes-d'Armor;Calanhel 22024
Décès : 24 février 1965FRANCE;Île-de-France;Val-de-Marne;Le Kremlin-Bicêtre 94043
belle-mère
media/Marie-Jeanne Ganné.jpg
18961971
Naissance : 13 juin 1896 47 31 FRANCE;Basse-Normandie;Manche;Saint-Michel-de-Montjoie 50525
Décès : 27 février 1971FRANCE;Île-de-France;Val-de-Marne;Cachan 94016
Mariage religieux Mariage religieux29 juillet 1922FRANCE;Île-de-France;Paris;Paris-15e 75115
21 mois
demi-sœur
Louise Albertine Landouar Mai 1948
19242009
Naissance : 11 avril 1924 36 27 FRANCE;Île-de-France;Paris;Paris-14e 75114
Décès : 10 mai 2009FRANCE;Île-de-France;Val-de-Marne;Cachan 94016
4 ans
demi-sœur
media/Jeannine Hélène Landouar Année 1997.jpg
19282005
Naissance : 26 mai 1928 40 31 FRANCE;Île-de-France;Val-de-Marne;Cachan 94016
Décès : 24 mai 2005FRANCE;Île-de-France;Val-de-Marne;Cachan 94016
Profession

Il a travaillé sur des navires de croisière.

LA RELÈVE

Roger part en Allemagne dans suite à la déclaration du 22 juin 1942 et Pierre LAVAL et appelée « la Relève » , dont le principe consiste à échanger un prisonnier qui rentrerait en France, contre trois ouvriers français qui partiraient en Allemagne.
Pour en savoir plus suivez ce lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Relève_(régime_de_Vichy)

Cette initiative étant également un échec, le « service du travail obligatoire », dit « STO », est instauré.
Le service du travail obligatoire (STO) fut, durant l’occupation de la France par l’Allemagne nazie, la réquisition et le transfert vers l’Allemagne de centaines de milliers de travailleurs français contre leur gré, afin de participer à l’effort de guerre allemand que les revers militaires contraignaient à être sans cesse grandissant (usines, agriculture, chemins de fer, etc.). Les personnes réquisitionnées dans le cadre du STO étaient hébergées, accueillies dans des camps de travailleurs localisés sur le sol allemand. Il fut instauré par la loi du 16 février 1943, faisant suite au relatif échec des politiques de volontariat et du système dit de relève, qui aboutit à la présence en 1942, de 70 000 travailleurs venus de France en Allemagne, très en deçà des exigences de l'Occupant1.

L’Allemagne nazie imposa au gouvernement de Vichy la mise en place du STO, pour essayer de compenser le manque de main-d'œuvre dû à l’envoi d'un grand nombre de soldats allemands sur le front de l'Est, où la situation ne cessait de se dégrader. De fait, les travailleurs forcés français sont les seuls d’Europe à avoir été requis par les lois de leur propre État et non par une ordonnance allemande. C'est une conséquence indirecte de la plus grande autonomie négociée par le gouvernement de Vichy comparativement aux autres pays occupés, qui ne disposaient plus de gouvernement propre.

L'exploitation de la main-d'œuvre française par le IIIe Reich a concerné des travailleurs obligatoires (les requis du STO), des travailleurs volontaires attirés par la rémunération ou « prélevés » dans les entreprises dans le cadre de la Relève ainsi que les prisonniers de guerre. Un total de 600 000 à 650 000 travailleurs français fut acheminé vers l'Allemagne entre juin 1942 et juillet 1944 auquel s'ajoutait la partie des soldats prisonniers retenus de force dans le pays, dont le nombre initial s'élevait à 1 850 000 hommes. Les travaux de recherche citent le chiffre de 1 500 000 Français — prisonniers, réquisitionnés du STO, volontaires — qui auraient travaillé en Allemagne entre 1942 et 19452. La France fut le troisième fournisseur de main-d'œuvre forcée du Reich après l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) et la Pologne et fut le pays qui lui donna le plus d'ouvriers qualifiés.

Les requis ont fait partie jusque dans les années 1970 des « oubliés » de la Seconde Guerre mondiale, concurrencés sur le plan mémoriel par d'autres victimes de guerre, qui avaient été plus héroïques ou plus victimes qu'eux, notamment les prisonniers de guerre français, les déportés politiques et les victimes de la Shoah. Les premiers travaux de recherche sur la réquisition pour le travail ne sont lancés au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) que dans les années 1970 et ne se développeront que dans les années 1990. Les STO ont parfois dû faire face au reproche de n'avoir pas désobéi et d'être partis en Allemagne renforcer le potentiel de la main-d'œuvre du IIIe Reich.

Au moment de leur rapatriement en France, les requis tiennent à être considérés comme des déportés du travail mais la concurrence mémorielle explique qu'ils se voient interdire l'utilisation de cette dénomination. Après une longue bataille parlementaire et judiciaire, les associations d'anciens requis du travail obligatoire obtiennent, par décret du 16 octobre 2008, la dénomination officielle de victimes du travail forcé en Allemagne nazie mais celle de déportés du travail est refusée le 28 mars 2011 par la Cour de Cassation. Lire la suite sur Wikipedia suivez ce lien: https://fr.wikipedia.org/wiki/Service_du_travail_obligatoire_(France)