Pierre LE COZ, 1927–1944?> (âgé de 17 ans)
- Nom
- Pierre /LE COZ/
- Prénom(s)
- Pierre
- Nom de famille
- LE COZ
Naissance
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14ème président de la République Française
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15ème président de la République Française
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Front populaire
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Note : https://fr.wikipedia.org/wiki/Front_populaire_%28France%29 |
Guerre civile
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Note : https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d%27Espagne |
Régime politique
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Régime politique
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Décès du père
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Cause : Fusillé par la Gestapo au bois de Boudan à Plestan (22) Note partagée: Transporté avec 30 autres hommes dans deux camions Pierre Marie LE COZ et son fils sont fusillés au… Transporté avec 30 autres hommes dans deux camions Pierre Marie LE COZ et son fils sont fusillés au bois de Boudan à Plestan (22) le 13 huin 1944 - Inhumé dans la 1ère fosse (16 corps) – Corps reconnu le 13 août 1944 par son épouse - Jugement déclaratif de décès rendu le 24 avril 1945 par le tribunal civil de 1ère instance de Dinan (22) - Une tombe porte son nom au carré militaire des fusillés du bois de Boudan à Plestan (22). Avec son fils Pierre, il fait partie des 31 otages fusillés le 13.06.1944 dans le Bois de Boudan à Plestan. |
Guerre
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Note : https://fr.wikipedia.org/wiki/Seconde_Guerre_mondiale |
Décès
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Cause du décès : Fusillé par la Gestapo Note : Mort pour la France - Fils de Pierre LE COZ et de Jeanne LE GUILLOUX - Cultivateur domicilié à Duault (22) - Arrêté avec son père le 11 juin 1944 dans la matinée au cours d'une rafle au bourg de Duault (22) lors des opérations de ratissage réalisées par les allemands contre la base Samwest à Duault (22) - Torturé à la Gestapo de Callac (22) - Transporté avec 30 autres hommes dans deux camions et fusillé au bois de Boudan à Plestan (22) - Inhumé dans la 1ère fosse (16 corps) – Corps reconnu le 13 août 1944 par sa mère - Jugement déclaratif de décès rendu le 24 avril 1945 par le tribunal civil de 1ère instance de Dinan (22) - Une tombe porte son nom au carré militaire des fusillés du bois de Boudan à Plestan (22) Mort pour la France - Fils de Pierre LE COZ et de Jeanne LE GUILLOUX - Cultivateur domicilié à Duault (22) - Arrêté avec son père le 11 juin 1944 dans la matinée au cours d'une rafle au bourg de Duault (22) lors des opérations de ratissage réalisées par les allemands contre la base Samwest à Duault (22) - Torturé à la Gestapo de Callac (22) - Transporté avec 30 autres hommes dans deux camions et fusillé au bois de Boudan à Plestan (22) - Inhumé dans la 1ère fosse (16 corps) – Corps reconnu le 13 août 1944 par sa mère - Jugement déclaratif de décès rendu le 24 avril 1945 par le tribunal civil de 1ère instance de Dinan (22) - Une tombe porte son nom au carré militaire des fusillés du bois de Boudan à Plestan (22) Note : Opération Samwest. Sous le commandement des lieutenants Deschamps et Botella, 18 commandos français du 4th SAS français furent parachutés près de la forêt de Duault dans les Côtes-du-Nord, à une trentaine de kilomètres de Guingamp. La première phase de la mission consistait à établir une base sûre dans la péninsule bretonne, nom de code Samwest, près de Saint-Brieuc, et d'entrer en contact avec la Résistance locale, puis établir des zones de parachutage et d'atterrissage pour le bataillon. Jusqu'au 9 juin, 116 SAS français furent parachutés sur Samwest. En se rendant compte du potentiel de la Résistance locale, il fut décidé de l'intégrer aux opérations de guérilla contre les troupes allemandes. Opération Samwest. Sous le commandement des lieutenants Deschamps et Botella, 18 commandos français du 4th SAS français furent parachutés près de la forêt de Duault dans les Côtes-du-Nord, à une trentaine de kilomètres de Guingamp. La première phase de la mission consistait à établir une base sûre dans la péninsule bretonne, nom de code Samwest, près de Saint-Brieuc, et d'entrer en contact avec la Résistance locale, puis établir des zones de parachutage et d'atterrissage pour le bataillon. Jusqu'au 9 juin, 116 SAS français furent parachutés sur Samwest. En se rendant compte du potentiel de la Résistance locale, il fut décidé de l'intégrer aux opérations de guérilla contre les troupes allemandes. |
Événement
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Exhumation de son époux Pierre Marie LE COZ
13 août 1944
Note partagée: Transporté avec 30 autres hommes dans deux camions Pierre Marie LE COZ et son fils sont fusillés au… Transporté avec 30 autres hommes dans deux camions Pierre Marie LE COZ et son fils sont fusillés au bois de Boudan à Plestan (22) le 13 huin 1944 - Inhumé dans la 1ère fosse (16 corps) – Corps reconnu le 13 août 1944 par son épouse - Jugement déclaratif de décès rendu le 24 avril 1945 par le tribunal civil de 1ère instance de Dinan (22) - Une tombe porte son nom au carré militaire des fusillés du bois de Boudan à Plestan (22). Avec son fils Pierre, il fait partie des 31 otages fusillés le 13.06.1944 dans le Bois de Boudan à Plestan. |
Témoignage
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Note : J'ai également été arrêté ce jour là (par des français sous l'uniforme allemand , surement la Bezen ...) , juste le temps de vérifier mes papiers et de me fouiller , puis l'allemand a trouvé une photo de ma petite amie (qui deviendra ma femme ) dans mes poches , je pense que c'est ce qui m'a sauvé . Avec moi il y avait des gars de Mael Pestivien qui eux n'ont pas été libérés. De toute façon , les allemands avaient une liste de personnes à arrêter . Les allemands sont restés une heure à une heure trente chez les Le Coz ( je ne sais pas ce qu'il s'y est passé ) puis sont sortis le père et le fils . Le fils portait un sac de blé en toile de jute , mais je ne sais pas non plus ce qu'il y avait dedans , c'est la dernière fois qu'ils ont été vus vivants .
Note : Bezen. Un certain nombre de nationalistes bretons choisiront de s'enrôler dans un service d'ordre allemand, l'organisation Bezen Perrot, de Célestin Lainé et d'Alan Heusaff (qui verra passer jusqu'à 70 à 80 personnes dans ses rangs pour un effectif variant de 30 à 66 en fonction des engagements et des défections). Le Bezen Perrot est créé sous l'influence de Lainé qui n'entrevoit d'indépendance que par le fait militaire : son rêve demeure de constituer une armée bretonne régulière, si besoin est avec le support logistique allemand. Cette section est équipée avec des armes de récupération et ne peut en aucun cas être considérée comme une unité militaire de qualité. L'uniforme est celui de la SS. Mis en perspective avec les 17 000 volontaires flamands issus du mouvement national (pour une population égale), ces 60 personnes, dont une dizaine d'administratifs, constitue un effectif dérisoire. En outre les interventions ne se font jamais de manière groupée, mais par paquet de 5 ou 6 hommes aux côtés d'unités allemandes, elles rompues au combat. La formation du Bezen est aussi une réponse à l'exécution par la Résistance de plusieurs personnalités du mouvement culturel tel l'abbé Perrot. Devant se dénommer à l'origine Bezen Kadoudal, l'exécution sur ordre de Londres en 1943 du prêtre, décida Lainé à nommer son organisation de son nom en mars 1944. |
père |
1893–1944
Naissance : 21 septembre 1893
27
23
— FRANCE;Bretagne;Côtes-d'Armor;Plourac'h 22231 Décès : 13 juin 1944 — FRANCE;Bretagne;Côtes-d'Armor;Plestan 22193 |
---|---|
mère |
1897–…
Naissance : 26 mars 1897
40
33
— FRANCE;Bretagne;Côtes-d'Armor;Plourac'h 22231 |
grand frère |
Détails privés
…–
|
lui |
1927–1944
Naissance : 10 mai 1927
33
30
— FRANCE;Bretagne;Côtes-d'Armor;Plusquellec 22243 Décès : 13 juin 1944 — FRANCE;Bretagne;Côtes-d'Armor;Plestan 22193 |
Décès |
Mort pour la France - Fils de Pierre LE COZ et de Jeanne LE GUILLOUX - Cultivateur domicilié à Duault (22) - Arrêté avec son père le 11 juin 1944 dans la matinée au cours d'une rafle au bourg de Duault (22) lors des opérations de ratissage réalisées par les allemands contre la base Samwest à Duault (22) - Torturé à la Gestapo de Callac (22) - Transporté avec 30 autres hommes dans deux camions et fusillé au bois de Boudan à Plestan (22) - Inhumé dans la 1ère fosse (16 corps) – Corps reconnu le 13 août 1944 par sa mère - Jugement déclaratif de décès rendu le 24 avril 1945 par le tribunal civil de 1ère instance de Dinan (22) - Une tombe porte son nom au carré militaire des fusillés du bois de Boudan à Plestan (22) Opération Samwest. Sous le commandement des lieutenants Deschamps et Botella, 18 commandos français du 4th SAS français furent parachutés près de la forêt de Duault dans les Côtes-du-Nord, à une trentaine de kilomètres de Guingamp. La première phase de la mission consistait à établir une base sûre dans la péninsule bretonne, nom de code Samwest, près de Saint-Brieuc, et d'entrer en contact avec la Résistance locale, puis établir des zones de parachutage et d'atterrissage pour le bataillon. Jusqu'au 9 juin, 116 SAS français furent parachutés sur Samwest. En se rendant compte du potentiel de la Résistance locale, il fut décidé de l'intégrer aux opérations de guérilla contre les troupes allemandes. |
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Événement |
Note partagée
Transporté avec 30 autres hommes dans deux camions Pierre Marie LE COZ et son fils sont fusillés au bois de Boudan à Plestan (22) le 13 huin 1944 - Inhumé dans la 1ère fosse (16 corps) – Corps reconnu le 13 août 1944 par son épouse - Jugement déclaratif de décès rendu le 24 avril 1945 par le tribunal civil de 1ère instance de Dinan (22) - Une tombe porte son nom au carré militaire des fusillés du bois de Boudan à Plestan (22). Avec son fils Pierre, il fait partie des 31 otages fusillés le 13.06.1944 dans le Bois de Boudan à Plestan. |
Témoignage |
J'ai également été arrêté ce jour là (par des français sous l'uniforme allemand , surement la Bezen ...) , juste le temps de vérifier mes papiers et de me fouiller , puis l'allemand a trouvé une photo de ma petite amie (qui deviendra ma femme ) dans mes poches , je pense que c'est ce qui m'a sauvé . Avec moi il y avait des gars de Mael Pestivien qui eux n'ont pas été libérés. De toute façon , les allemands avaient une liste de personnes à arrêter . Les allemands sont restés une heure à une heure trente chez les Le Coz ( je ne sais pas ce qu'il s'y est passé ) puis sont sortis le père et le fils . Le fils portait un sac de blé en toile de jute , mais je ne sais pas non plus ce qu'il y avait dedans , c'est la dernière fois qu'ils ont été vus vivants . Bezen. Un certain nombre de nationalistes bretons choisiront de s'enrôler dans un service d'ordre allemand, l'organisation Bezen Perrot, de Célestin Lainé et d'Alan Heusaff (qui verra passer jusqu'à 70 à 80 personnes dans ses rangs pour un effectif variant de 30 à 66 en fonction des engagements et des défections). Le Bezen Perrot est créé sous l'influence de Lainé qui n'entrevoit d'indépendance que par le fait militaire : son rêve demeure de constituer une armée bretonne régulière, si besoin est avec le support logistique allemand. Cette section est équipée avec des armes de récupération et ne peut en aucun cas être considérée comme une unité militaire de qualité. L'uniforme est celui de la SS. Mis en perspective avec les 17 000 volontaires flamands issus du mouvement national (pour une population égale), ces 60 personnes, dont une dizaine d'administratifs, constitue un effectif dérisoire. En outre les interventions ne se font jamais de manière groupée, mais par paquet de 5 ou 6 hommes aux côtés d'unités allemandes, elles rompues au combat. La formation du Bezen est aussi une réponse à l'exécution par la Résistance de plusieurs personnalités du mouvement culturel tel l'abbé Perrot. Devant se dénommer à l'origine Bezen Kadoudal, l'exécution sur ordre de Londres en 1943 du prêtre, décida Lainé à nommer son organisation de son nom en mars 1944. |
Naissance | |
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Décès | |
Objet média
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media/LE COZ Pierre Marie (-1944).png |
Objet média
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Pierre Marie LE COZ et sa famille.jpg
Note : Photo de la famille de Pierre Marie LE COZ de épouse Jeanne Marie LE GUILLOUX et de leur fils Pierre Marie. Archive familiale de Frédéric BEGAUD |