Genealogie des LANDOUAR

Entre dans la Marine en 1876, Aide-Médecin le 7 novembre 1876. Au 1er janvier 1879, en résidence à BREST. Médecin de 2ème classe le 15 novembre 1879. Au 1er janvier 1881, en résidence en COCHINCHINE, auprès de François DUGÉ DE BERNONVILLE, Chef du Service de santé. Chevalier de la Légion d'Honneur. Au 1er janvier 1885, sur le cuirassé "BAYARD" (http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Bayard_Port_Said_2.jpg ), Escadre d'Extrême-Orient (Cdt Émile PARRAYON). Au 1er janvier 1886 en résidence à BREST. Médecin de 1ère classe le 30 octobre 1892. Au 1er janvier 1894, détaché en congé sans solde depuis le 1er janvier 1891, auprès de la Compagnie Générale Transatlantique. Le 29 février 1896, Médecin-Major sur le croiseur "COSMAO", Escadre de Méditerranée (Louis DESPRÉAUX DE SAINT-SAUVEUR BOUGAINVILE, Cdt). Idem au 1er janvier 1897. Au 1er janvier 1899, en service à l'Hôpital maritime de CHERBOURG. Versé dans le réserve le 7 novembre 1899; port BREST. Médecin principal de réserve le 2 août 1910. Aux 1er janvier 1917, 1918, en service à l'Hôpital maritime de BREST. Dick de Lonlay dans son livre sur l'Amiral COURBET et le "Bayard" l'évoque "page 61" :http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56036703.image.langFR.f71.pagination

Signalement: Cheveux et sourcils châtain, yeux bleus, front ordinaire, nez aquilin, bouche moyenne, menton rond, visage ovale, taille 1.58m.

Mentions: engagé volontaire pour cinq ans au 2ème Régiment d' Infanterie de de Marine le 10 mars 1876, matricule 138585, passé dans la réserve le 10 mars 1886, libéré du service actif le 10 mars 1901.

Par décision du Gouverneur, M. LANDOUAR, médecin de 2ème classe, a été désigné à Baria, pour remplacer M BOURDON, médecin du même grade. Lien GALLICA: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57701711/f42.r=landouar.langFR

Service Médical, Corps de Santé de la Marie, Médecin de 2ème classe LANDOUAR (Jean) à Tayninh. Lien GALLICA: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57727687/f49.image.pagination.r=landouar.langFR

Nomination comme médecin de 2ème classe à Ba Ria, en remplacement de M. BOURDON médecin de même grade. Lien GALLICA: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57701711/f42.r=landouar.langFR

Par décision du Gouverneur, Mr ZAPOLSKI-SZILIFIRSKI, médecin auxiliare de ème classe, remplace M. LANDOUAR, médecin de 2ème classe, dans le service médical de Baria. Lien GALLICA: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57528829/f36.r=landouar.langFR

Passe au 73ème Régiment Territorial d' Infanterie.

Jean Baptiste LANDOUAR (64ans, médecin, veuf) chef de famille, ses enfants Jean Baptiste (31ans, médecin), François (23ans, militaire), Virginie (21ans), Jeanne (18ans), Joseph (16ans) et Madeleine (9ans).

Passé dans la réserve le 10 mars 1886. A accompli une période d' exercices au 2ème Régiment d' infanterie de Marine du 23 août au 19 septembre 1886.

Le mariage religieux a été célébré par le Père LANDOUAR, Mariste,le 1.09.1886 à Saint Marc. Présents: CHARLES Edmond (oncle de la marié, contribution indirecte), SAVREUX Auguste.

Période d' exercices au 73ème Régiment Territorial d' Infanterie du 18 au 30 avril 1887

Il demeure à Saint Nazaire et est témoin à la naissance de sa nièce

Ministère de la Marine Par décret du 23 novembre, a été nommé dans la réserve, au Grade de médecin de 1ère classe ret.r., LANDOUAR, affecté au port de Brest. Lien GALLICA: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5756288z/f21.r=landouar.langFR

LANDOUAR Jean Baptiste ( 45ans, docteur médecin) chef de famille son épouse Adélaïde MARIE (33ans), sa nièce Marie LANDOUAR (3ans), Françoise DELISLE (34ans, servante), Eugène HILLION (16ans, laboureur).

Jean Baptiste LANDOUAR (50ans, médecin) chef de famile, son épouse Adélaïde Geneviève MARIE (° Brest), sa nièce Marie LANDOUAR (8ans, ° Paris), HELARY Eugène (19ans, ° Vieux-Marché, domestique), LE MOAL Marie Joseph (24ans, ° Vieux-Marché, domestique.

Pour le grade de Médecin pr., le médecin de 1ère classe de réserve LANDOUAR. Lien Gallica: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5521634x/f6.r=landouar.langFR

Corps de Santé, promotion dans la réserve, au grade de méd. pr., 1ère classe de réserve LANDOUAR. Lien Gallica: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5521091w/f5.r=landouar.langFR

Voir Archives nationales ; site de Fontainebleau. Cote 19800035/179/23179.

Jean Baptiste LANDOUAR reçoit la visite de Guillaume RIHOUAYun ami de son frère Augustin Pierre Marie.

A l’occasion du service anniversaire de ma sœur, il y a 3 mois, en 1931, je suis allé au pays natal passer quelques jours. Comme toujours, je fis une visite au cousin LANDOUAR, ancien médecin principal de la Marine, frère aîné de l’ami dont il sera parlé plus loin. Le pauvre homme ne jouit guère de sa retraite. Depuis plus de 10 ans, il ne quitte le lit que pour la chaise roulante. Cependant, il ne se plaint jamais ; il est toujours gai, a l’esprit très alerte ; il aime la causerie qu’il sait rendre très intéressante.
C’est au cours de notre commérage (comme l’appelle sa femme) qu’il m’apprit la fin très édifiante de son frère, qui fut jusque 16 ans mon ami inséparable. On nous appelait les frères siamois. Après notre première communion, mon ami Auguste fut envoyé au Petit Séminaire de Tréguier et moi au Collège laïque de Lannion. La séparation fut cruelle et nos rares sous allèrent tous en timbres de 0,25 de l’époque. Je me rappelle toujours avoir été félicité par mon professeur pour avoir employé dans ma narration cette phrase d’une de ses lettres : « Plus La séparation est longue, plus la joie est grande lorsque l’on se revoit ». Nous attendions toujours les vacances avec une impatience fiévreuse. C’est au cours ces dernières que nous primes l’engagement ci-après :
« Celui qui mourra le premier veillera sur l’autre et l’empêchera de le rejoindre aussi longtemps qu’il ne sera pas en état de grâce ».
Après avoir fait de très bonnes études à Tréguier, il demanda à entrer dans les ordres et fut envoyé à Jersey et je ne le revis plus.
Notre conversation roula ensuite sur ce lointain passé. J’appris alors qu’il s’était fait Jésuite, qu’il fut envoyé en Chine, qu’il s’y conduisit en héros et qu’il y mourut en Saint. Il s’était embarqué au Havre en 1881. En se rendant à bord, il rencontra un compatriote qu’il accosta pour le prier de me remettre un mauvais petit couteau en souvenir de Lui. Le compatriote le trouva de trop peu de valeur et je ne l’eus jamais.
Toutes ces réminiscences ne laissèrent pas que de m’émouvoir, mais ce fut bien autre chose quand j’eus pris connaissance d’une longue lettre d’un autre père jésuite qui l’avait assisté dans ses derniers moments. Cette missive se terminait ainsi : « Pour moi, votre fils est un Saint et je l’ai invoqué comme tel en lui demandant une faveur que j’ai obtenue dans le mois ».
J’ai demandé à emporter cette bonne lettre et, l’ayant relue plusieurs fois chez moi, j’ai pris la résolution de me démontrer que, durant ma longue carrière il m’a sauvé au moins trois fois et la première fois d’une chute honteuse pour moi et ma famille. Et moi, m’écriai-je, je ne lui ai jamais rien demandé et cependant je me rends compte (maintenant) qu’il n’a jamais cessé de veiller sur moi et qu’il m’a réservé, là-haut, une petite place à son ombre.

Annonce du décès de Jean Baptiste LANDOUAR; Lien GALLICA: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k663338g/f5.pagination

Le décès de J.B. LANDOUAR est signalé le 12.01.1935 dans l'Illustration et 7.01.1935 dans le Petit Parisien. Lien GALLICA: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k202200j/f232.image.r=landouar.langFR